Et si 2010 commençait bien…

La CFDT Santé-Sociaux est en partie satisfaite des réponses apportées par Madame Bachelot-Narquin, que ce soit en matière de revalorisation des grilles, de desserrement des ratios, d’ouverture du chantier sur l’amélioration des conditions de travail…

Malgré tout, nous ne considérons pas cela comme solde de tout compte. Certains points demeurent à améliorer, voire à conserver, en particulier la majoration de la durée d’assurance « 1 an pour 10 ans » de services effectifs.


Ce sont des premières réponses que nous attendions depuis longtemps. Elles sont là. Il faut persévérer.


12 commentaires:

Anonyme a dit…

pouvez-vous m'expliquer la logique des négociations qui amène à un accroissement de la différence de salaire entre IBODE ET IADE ?

Anonyme a dit…

Heureusement que le texte mentionne "en partie" ! le protocole d'accord est-il déjà signé ?
En tous cas la récolte est maigre, en mobilisant sur ce thème comme cela est fait pour l'ordre infirmier on pourrait obtenir quelque chose de plus significatif, au passage pourquoi une louche pour les cadres que je saches il ne sont pas infirmiers
allez encore un effort la CFDT ! que la base s'exprime !
Patrick Arzel Rennes

Anonyme a dit…

1 réunion pour le technique ouvrier et c'est fini vraiment le récolte est maigre trés trés loin des espérences des agents.mais comme vous l'avez indiqué!!!

Note d’ambiance :
Quand on y regarde bien, les points sur lesquels nous avons passé le plus de temps sont les
3 premiers, ils ne font pas partie de la négociation. Les 3 autres qui sont bien l’objet de la
négociation, très peu.

Anonyme a dit…

Comme toujours on va se contenter d'une négociation a froid qui entérine de fait la fin de la reconnaissance de la pénibilité du métier d'infirmières. eT les formules il faut persévérer il y a des avancées veulent dire en fait qu'on se fait avoir en douceur.vous savez pertinemment que la reconnaissance de la pénibilité que l'amélioration des conditions de travail en fin de carrière n'est qu'un leurre.On va gâcher nos quelques années de bonne santé qu'on pouvez avoir en retraite pour quelques dizaine d'euros. merci

Anonyme a dit…

avancées ? alors que les infirmiers vont se payer leur maigre revalorisation par un allongement de leur durée de carrière et des taches supplémentaires.Pourquoi ne dites vous pas qu'en fait cet allongement de la durée de carrière ( plus d'échelon plus faible progressivité) se traduira par rapport à la situation actuelle par une perte importante de rémunération sur l'ensemble de la carrière.Comment êtes vous passé si facilement de "le triophalisme n'est pas de mise "à et "si 2010 commençait bien"?

Anonyme a dit…

Merci de mettre en ligne les dernières propositions 6/1/10 (grille indiciare) du ministère

Anonyme a dit…

n'aurait-il pas été judicieux d'inclure dans ces négociations une grille intermédiaire pour les infirmiers spécialisés qui ne renonceraient pas à la catégorie active comme il en existe une pour les IDE?
vous ne m'avez pas répondu : ne trouvez vous pas que les moins revalorisés sont au final les IBODE et les puéricultrices ?
est-il logique de demander le maintien de la bonification alors que l'on renonce à la possibilité de partir à 60 ans. cela veut bien dire que l'on renonce de fait à la reconnaissance de la pénibilité puisque le but de cette bonification était de pouvoir partir plus tôt.

CFDT santé-sociaux a dit…

Bonjour,

Vous faites erreur sur la revalorisation des « IBODE Puéricultrice ». Les chiffres parlent d'eux-mêmes.

Il n’y pas de renonciation à la pénibilité puisque les infirmières ont le choix de conserver la catégorie active avec la contrepartie de rester en catégorie B.

La revalorisation ponctuelle en catégorie B peut sur certains échelons être plus intéressante qu’une revalorisation sur la nouvelle grille du A. En fin de carrière, il faut 4 ans pour gagner un nouvel échelon. La CFDT santé sociaux invite donc les infirmiers proches de la retraite à bien faire leur calcul !

On peut constater qu'avec l’allongement de la durée de cotisation, les infirmiers partiront rarement avant 60 ans. Les chiffres CNRACL l'illustrent bien : les départs sont aujourd’hui à 57 ans. Le départ à 55 ans devient peu à peu largement illusoire.

Exemple de calcul :
- Aujourd'hui, une infirmière démarre en moyenne à 23 ans. Pour obtenir une retraite à taux plein, elle devra travailler jusqu’à 64 ans (41 annuités de cotisation, aujourd’hui).

- Eventuellement, il peut être déduit la majoration pour enfants (moyenne 1,8), ainsi par extension pour 2 enfants : 64–2=62 ans .

- Si vous partez à 55 ans, il vous manquera 7 ans de cotisation. Il y sera appliqué une décote maximum. Vous partirez avec une pension à hauteur d’environ 40%.
Ensuite, si l'autre membre du couple gagne bien sa vie vous pourrez vous arrêter. Dans le cas contraire ou si vous êtes une famille monoparentale, vous n'aurez d'autres choix que de continuer à travailler.

Vous aurez la possibilité de cumuler une pension avec un traitement ou un salaire en retravaillant soit dans le public soit dans le privé.

Si vous faites le choix du public votre rémunération sera plafonnée, ce qui n’est pas le cas dans le privé et le rendant beaucoup plus attractif. Dans ce cas, on ne parle plus de pénibilité puisque les gens continue leur activité.

- Le gain de la catégorie active se limite à 60 ans ce qui permet de ne plus avoir de décote lorsque l’on part à la retraite.

Dès le départ de la négociation, le ministère nous a bien fait savoir que la suppression de la catégorie active n’est pas négociable puisqu’il y a une option.

La CFDT santé sociaux, contrairement à certaines organisations « jusqu’au-boutiste » qui ne négociaient plus, a fait le choix avec d’autres de négocier cette catégorie active.

Pour certaines organisations, il faut que les agents actuellement en poste gardent le bénéfice des 15 ans de service effectif lorsqu’ils passeront en catégorie A. Pour la CFDT, il faut rattacher la majoration de durée d’assurance non plus à la catégorie active mais au corps. Cela permettrait aux agents en poste comme aux nouveaux de conserver cet acquis « CFDT ». Tout le monde en bénéficiera.
Cette majoration aura demain le même impact que l’âge limite de la catégorie active puisque les infirmiers sont appelés à travailler par la force des choses plus longtemps.


C’est bien à partir de tous ces éléments que nous négocions et que nous nous engageons en essayant de faire en sorte de ne léser personne.

Cordialement.

Anonyme a dit…

merci de votre réponse. Je ne comprends pas pourquoi dans vos calculs vous ne retranchez pas les années de bonifications (1 an pour dix ans) et l'éventuel rachat d'étude. Pour moi, par exemple mais je me trompe peut-être, j'ai racheté 10 trimestres, j'effectuerai 31 ans de service actif, 124 trimestres plus 12 trimestres au titre des bonifications, 4 trimestres pour un enfant et enfin 10 trimestres validés dans le privé ce qui fait au total 160 trimestre à 55 ans (née en 1969)Si je renonce à la catégorie active je perdrais donc au moins 12 trimestres. en faisant 5 ans de plus je ne gagnerais que 8trimestres supplémentaires (20-12) . dans mon cas ne vaudrait-il pas mieux faire seulement deux ans de plus en catégorie active? vous parlez du taux plein comme le Graal, mais avant peu d'agents avaient finalement le taux plein et 37 ans et demi de validés puis qu'il fallait à l'époque (avant 2003) commençait à travailler à 18 ans pour obtenir 75% DU SALAIRE.croyez vous enfin que physiquement et psychologiquement(dans un environnement de travail qui se détériore très vite) une majorité du personnel infirmier pourra aller jusqu'à 60 ans? les éléments prévus dans le protocole d'accord sur les conditions de travail ne résisteront pas à la réalité et à la difficulté intrinsèque du métier.en ne s'appuyant que sur les donnés démographiques nous allons vers un départ un 65 ans . quel progrès!

CFDT santé-sociaux a dit…

Bonjour,

La CFDT vous rejoint totalement dans votre calcul.

Dans une négociation, il est toujours très difficile de prendre en compte tous les cas. Nous ne pouvons résonner que de manière générale.

Nous ne faisons pas d'une retraite à taux plein le "graal". De plus, nous savons que la durée de vie professionnelle d'une infirmière dans la FPH est aujourd'hui d'environ 20 ans. Ce qui pourrait au même titre que le taux plein, poser la question de la catégorie active.

En ce qui concerne la pénibilité, nous y sommes très attachés. La CFDT santé sociaux vous rappelle qu'en 2003 pour compenser l'allongement de la durée d'assurance, François Chérèque (ancien secrétaire général de la fédération santé sociaux) avait seul obtenu pour les agents en catégorie active dans la FPH, la majoration de la durée d'assurance (1/10ans).

Nous n'avons pas obtenu gain de cause sur la catégorie active et sur la MDA car pour le gouvernement l'option est non négociable. Même sans la signature d'organisation syndicale, la mesure sera appliquée de manière unilatérale.

La CFDT santé sociaux a aujourd'hui un objectif prioritaire "améliorer les conditions de travail" pour un bien être au travail.

Vous me dites être née en 1969, vous aurez donc 55 ans en 2024. La réforme de M. Sarkozy de 2010 vous permettra de mesurer combien nous avons raison.
De plus, la CFDT santé sociaux vous rappelle que tous les cinq ans,un nouveau RDV retraite à lieu. Ce qui veut dire si on calcul bien, qu'il y aura encore au moins deux RDV voire trois avant votre départ. Alors, la CFDT santé sociaux vous souhaite bon courage et confirme qu'il faut ouvrir un chantier sur la pénibilité (acté dans la réforme des retraites de 2003) et au risque de se répéter : améliorer les conditions de travail !

Cordialement.

Anonyme a dit…

Bonjour

Vous ne m'avez pas répondu!! 1 réunion pour le technique ouvrier et c'est fini,les choses sont close ???

CFDT santé-sociaux a dit…

Bonjour,

Vous avez fait vous même le constat. Même si lors des bilatérales, nous avons tenté de faire bouger les lignes pour les techniques et les autres, le ministère n'a pas pris en considération nos revendications.

C'est un technique qui vous répond.

Cordialement